Les découvertes de Catherine Legeay, écrivain
Jean de la Varende (1887-1959)
Écrivain français, la Varende a mis en scène, le plus souvent dans le pays normand où il a vécu, de nombreux personnages à la haute force morale et aux exigences de vie soutenues par des valeurs traditionnelles : courage, humilité, dévouement, sens de l’honneur et du sacrifice. Son œuvre la plus connue est Nez-de-Cuir (1936) inspiré de l’histoire vraie d’un officier (son arrière grand-oncle) défiguré à la bataille de Reims (1814) qui vit s’affronter les troupes napoléoniennes (victorieuses malgré l’infériorité numérique) et les troupes russes et prussiennes. L’histoire a été portée à l’écran par Yves Allégret en 1952, avec Jean Marais dans le rôle du héros.
L’illustrateur Jean Dufaux en a fait une Bande dessinée « Nez-de-Cuir, un récit » publié par Futuropolis en 2019.
Auteur de plus de deux cents nouvelles, de romans dont le Centaure de Dieu qui lui valut le Grand Prix de l’Académie française (1938), et de biographies (de princes, de saints, de marins illustres, de normands célèbres dont Flaubert), il n’a jamais vu ses œuvres complètes publiées .
Morceaux choisis :
Notre époque aura eu ceci de terrible, qu’elle a mis en avant les valeurs de la personnalité et qu’alors, chacun tend à se rendre plus original. Hier, on se châtiait pour devenir comme tout le monde, aujourd’hui on se torture pour n’être comme personne (1943).
La civilisation est faite de douleur et de respect des autres (1948)
Celui qui a la force d’écrire trois heures de suite est récompensé par la quatrième : c’est l’heure d’or. (1939)
